En ce début d’année, l’unité « T5 » de l’hôpital de Mons a rouvert ces portes aux patients. Le service a été entièrement rénové pendant plusieurs mois. Il s’agit d’un service de Soins Prolongés Chroniques (SPC) qui accueille 27 lits.
L'unité flambant neuve accueille des patients nécessitant une rééducation pluridisciplinaire, suite à une hospitalisation dans une unité de soins aigus pour une affection médicale et/ou chirurgicale. L’objectif est de permettre aux patients de récupérer une autonomie et une indépendance fonctionnelles satisfaisantes. « Il s'agit de patients le plus souvent polypathologiques ayant soit bénéficié d'une intervention chirurgicale lourde, soit ayant souffert d'une affection médicale aiguë et ne pouvant regagner leur domicile étant donné leur perte d'autonomie et leur niveau élevé de dépendance », explique le Dr Pierre LEMAIRE, Gériatre à l’hôpital de Mons.
Par ailleurs, la salle de kinésithérapie ainsi que le bureau médical de l’unité ont été réaménagés afin de rendre le travail plus ergonomique. Les chambres à 4 lits ont également été transformées en chambres particulières et chambres à deux lits. « Des espaces aérés et lumineux, les salles de kinésithérapie et d'ergothérapie contribuent à aider les patients à recouvrer les ressources physiques et psychologiques autorisant leur retour à domicile, minutieusement préparé par le service social. »
La prise en charge des patients est réalisée par une équipe médicale et infirmière ainsi que par une équipe de rééducation pluridisciplinaire (kinésithérapeute, ergothérapeute, logopède, psychologue, diététicienne et assistante sociale). Le personnel de soin et paramédical évalue régulièrement les objectifs du patient afin de définir son trajet de soins. « Encadrés par une équipe pluridisciplinaire, un plan de soins spécifique est instauré. Une réévaluation hebdomadaire permet d'adapter la prise en charge en fonction de l'évolution et du résultat des nombreuses échelles d'évaluation. Toute l’équipe unit ses forces pour apporter les meilleurs soins aux patients », conclut le Docteur Pierre LEMAIRE.