Avec l’afflux de patients COVID, la masse de déchets à risque infectieux a fortement augmenté dans les hôpitaux.
«Les déchets à risque infectieux sont éliminés par une filière spéciale d’évacuation, avec des contenants spécifiques scellés» explique Thibaut Fraiteur, coordinateur environnement. «En pleine crise, nous avons dû faire face à une surproduction de ces déchets. Notre fournisseur de contenants et nos prestataires pour l’évacuation ont eu du mal à suivre la cadence. Pour s’assurer de ne pas être dépassés, nous avons trouvé d’autres contenants et mis en place une filière d’évacuation alternative d’urgence. Nous avons aussi entamé une réfléxion sur notre gestion des déchets, afin d’avoir les reins plus solides en cas de nouvelle crise. Nous envisageons d’avoir recours à davantage de matériel réutilisable».
Déchets infectieux: des contenants sécurisés
Tout déchet produit dans une unité Covid est considéré comme à risque infectieux: déchets de soins (seringues, compresses…), protections (masques, gants, blouses…), mais aussi les déchets classiques des chambres (mouchoirs, nourriture…). Ils sont placés dans des contenants spécifiques scellés pour protéger ceux qui vont les traiter.
Équipes d’entretien: aussi en première ligne
Les équipes d’entretien placent les contenants scellés dans un local fermé à l’étage. Ensuite, ils les amènent dans une zone logistique sécurisée dédiée aux déchets, où il les placent sur des palettes et les entourent de film plastique.
Des conteneurs maritimes en back-up
Les déchets infectieux sont alors évacués en camion vers un incinérateur, où ils sont directement brûlés. Mais le groupe Jolimont s’est procuré des conteneurs maritimes hermétiques pour pouvoir y stocker les déchets infectieux de manière sécurisée, si son transporteur se retrouvait dépassé.